Hier soir s'est tenue la réunion des candidats de la majorité présidentielle avec la présence fort appréciée par les Ivryens présent dans la salle, de Monsieur Jean-Paul FAURE SOULET secrétaire départemental de la Fédération UMP du Val de Marne, de Monsieur Laurent LAFON Maire de Vincennes et président du NOUVEAU CENTRE du Val de Marne, de Monsieur Sylvain COGNET président du PARTI RADICAL du Val de Marne ainsi que de plusieurs conseillers municipaux de la majorité présidentielle.
Encore merci à eux pour leur présence et pour leur soutien, la majorité présidentielle avance unie à Ivry comme elle l'est depuis longtemps contrairement aux déchirements de la gauche plurielle comme nous l'explique l'article du journal "Le Monde" reproduit ci-dessous :
Val-de-Marne, correspondant - Alors que depuis 1976 ils y gouvernent ensemble, sans heurts, le Val-de-Marne, un des deux derniers départements présidés par un communiste, avec l'Allier, est en proie à la zizanie. Elle met aux prises le Front de gauche (PCF et Parti de gauche) d'une part, le PS et Europe écologie-Les Verts (EELV) d'autre part.
La raison de cette brouille : un accord passé entre le PS et EELV qui exclut le PCF et qui prévoit de présenter, pour la première fois, un candidat commun dans huit des dix cantons renouvelables détenus par le Parti communiste. Jusqu'à présent, chaque formation de gauche présentait ses candidats et au second tour seul celui arrivé en tête se maintenait, quitte à se retrouver sans concurrent.
Pour Jacques Perreux, ancien dirigeant de la jeunesse communiste récemment passé à EELV, vice-président du conseil général dont le siège n'est pas renouvelable, cette tradition est aujourd'hui caduque. "Si la droite est battue au premier tour, on se maintiendra et on laissera les électeurs faire leur choix." Ce qui pourrait faire des électeurs de droite les arbitres de ces duels gauche-gauche.
JEAN-LUC MÉLENCHON NE DÉCOLÈRE PAS
Cet accord "agressif et politicien", selon Laurence Cohen, secrétaire départementale du PCF, est vu par les siens comme "une véritable machine de guerre". Ce qui fait dire à Christian Favier, le très consensuel président communiste de l'assemblée départementale, qu'il "vise avant tout à faire exploser la majorité de gauche, en tentant par une manœuvre politicienne de ravir des cantons dont les élus sont communistes".
Jean-Luc Mélenchon ne décolère pas. "Si ces messieurs-dames croient qu'ils peuvent nous braver, essayer de prendre toutes les positions que nous occupons au compte de la gauche, martèle le co-président du Parti de gauche, et qu'ensuite il suffirait de venir et de dire c'est nous le vote utile, à genoux, baissez les yeux, eh bien ils se sont trompés de clients !"
Le PS, par la voix de son premier secrétaire fédéral, Luc Carvounas, vice-président du conseil général, se défend de tout hégémonisme et dit vouloir donner à EELV une représentativité plus conforme à ses scores électoraux, ce que confirme Jacques Perreux. "Nous souhaitions un accord à trois qui permette d'élargir la majorité départementale en reconnaissant la nouvelle place prise par les électeurs d'Europe écologie-Les Verts."
"VOUS NOUS DONNEZ DES CHOSES QUE VOUS N'AVEZ PAS"
Aux dernières élections européennes et régionales, EELV a obtenu respectivement 20 % et 16 % des voix alors que le Front de gauche avec le PCF en rassemblait 9 % et 10 %, quand le PS en récoltait 13 % et 25 %. "Le PC bénéficie d'un mode de scrutin injuste et s'il y avait une proportionnelle il aurait 6 ou 7 sièges et nous 10 ou 11", assure M. Perreux.
Fort de ces résultats EELV a demandé aux communistes de lui abandonner un de ses cantons. "C'était le minimum du minimum." Refus du PCF qui lui a proposé d'être le candidat unique de la gauche dans deux cantons de droite pouvant basculer : Vincennes et Chennevières. Réponse d'EELV : "Vous nous donnez des choses que vous n'avez pas." Fin du premier acte, début des hostilités.
"Tout semble être fait pour que les choses se tendent", dit le premier fédéral socialiste. M. Carvounas se plaint d'attaques virulentes dans des lettres anonymes, de candidatures de diversion... "Je ne veux pas mettre de discorde, aussi j'ai demandé à rencontrer Laurence Cohen et Christian Favier et je leur dirai en partenaire loyal : 'il faut que ça cesse.'" Pour preuve de sa bonne volonté, il dit vouloir réinvestir le président Favier à la tête du département quel que soit le résultat des élections. Jacques Perreux et Daniel Breuiller, conseiller général sortant, candidat EELV et maire d'Arcueil, tiennent le même discours.
UNE ÉLECTION PEUT EN CACHER UNE AUTRE
"C'est le bal des hypocrites", dénonce Mme Cohen. "Ils ont cette attitude pour atténuer leur entreprise de division. Il s'agit d'une manoeuvre visant à prendre la présidence du conseil général." Conseiller général (PG), Joseph Rossignol ne comprend plus. "Cela ne représente plus grand chose de ce qu'on pense être une équipe de gauche."
Une élection en cachant toujours une autre, l'accord acté pour les sénatoriales n'est aujourd'hui plus de mise. Alors qu'actuellement la gauche compte trois sénateurs (1 PS et 2 PCF), elle devrait gagner un siège. Dans cette perspective, il était envisagé de présenter une liste conduite par un socialiste (Patrick Sève) suivi d'une écologiste et de deux communistes, le PCF prenant le risque de perdre un siège. Il n'en est plus question pour le moment.
"La machine à perdre", comme l'appelle M. Favier, est en marche. Ce qui permet à la droite d'espérer conserver les sièges qu'elle détient déjà à défaut d'en gagner de nouveaux.
Francis Gouge
Plus que jamais nous devons aller voter pour contrer cette parodie d'union que nous subissons depuis des années, union de facade de la gauche qui empêche l'essor de notre ville de manière pérenne. Les Ivryens doivent se prononcer en masse contre ces attaques stériles du gouvernement et les divisions internes de la gauche qui ne favorisent pas le dévellopement de notre ville et du département.