Article à paraitre dans le journal de la ville du mois de novembre
Groupe des élus de droite et du centre
Ivry n'a pas appliqué la réforme bâclée des rythmes
scolaires, et doit faire des choix
pour l'organisation du temps des enfants et des enseignants.
Quels principes doivent absolument être respectés?
En préambule à la question posée nous tenons à dire que nous sommes contre cette réforme pour deux raisons essentielles.
La première est, qu’elle est normalement prévue pour améliorer l’éducation des enfants et une meilleure répartition de leur temps « d’école ». Malheureusement les nombreux témoignages rapportés par le monde éducatif dans les zones ou cette loi est appliquée, montrent que les enfants sont fortement perturbés par leurs nouveaux horaires, non seulement ils doivent se lever tôt un jour de plus mais les horaires, différents chaque jours, entrainant des temps extrascolaires variables et de ce fait, ajoutés la plupart du temps à des personnels d’encadrements nombreux et variés, tant dans leur formation, que des activités qu’ils proposent, sont à même de perturber des enfants en bas âges qui ont besoin de beaucoup plus de stabilité.
Les nombreux témoignages de parents montrent aussi une réforme mise en place trop rapidement, pour ceux qui l’ont appliqué dès la rentrée 2013. Les nombreux disfonctionnement révélés dès la rentrée ont perturbés très fortement leurs enfants, entrainant chez certains des troubles du sommeil et des perturbations au sein de leur famille.
La deuxième raison est que cette réforme n’a pas été financée par l ‘état de manière suffisante, c’est donc aux communes de supporter le surcout très important que va engendrer la mise en place de personnels supplémentaires correctement formés ainsi que les moyens matériels permettant la création d’atelier innovant et utiles pour l’épanouissement des enfants.
Ce surcout sera très surement supporté par les contribuables et/ou une participation financière supplémentaire pour les parents d’élèves au risque de voir ces parents devoir retirer leurs enfants de l’école dès la fin du temps scolaire réglementaire.
Nous ne voulons donc pas de cette réforme bâclée et non financée, si toutefois pour la rentrée scolaire 2014 nous devions être obligé de l’appliquer, nous prendrions toute nos responsabilités afin que les enfants ne connaissent pas les déboires rencontrés dans les villes qui ont déjà appliqué cette réforme à marche forcée.
Quoiqu’il arrive la priorité doit être donnée aux enfants et si cette réforme doit être mise en place, l’implication de tous les acteurs du système éducatif doit être pleine et entière. Nous restons persuadé que nous pourrons compter sur eux le moment venu.
Bruno Castelnau
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