Le nouvel élan pour Ivry

référendum pour le vote des étrangers

La majorité municipale persiste et signe

Au conseil municipal du mois de juin la majorité à présenté un vœu pour l'organisation d'un référendum pour le droit de vote des étrangers. Vœu largement adopté sauf par le groupe des élus de Droite, Centristes et Radicaux.

Cette délibération a fait l’objet d’une annulation par le tribunal administratif le 23 septembre dernier.

Cela n’a pas empêché la majorité de présenter une autre délibération au conseil municipal du 21 octobre dernier sur l’organisation de ce vote.

Bien entendu cette délibération sera de nouveau surement annulée par le tribunal administratif.

Cela n’empêche pas la majorité municipale de braver la loi et de dépenser sans vergogne l’argent des contribuables pour une initiative qui n’est pas du ressort de la commune.

Mais le parti communiste, car c’est bien de lui dont il s’agit, soutenu néanmoins par ses camarades verts et socialistes, ne peut s’empêcher de dépenser sans compter l’argent de nos impôts, quitte à continuer à les augmenter, pour braver la loi et le gouvernement en organisant des campagnes de propagandes pour s’attirer les faveurs d’une partie de la population.

Tout le monde le sait, accorder le vote aux étrangers, non communautaires, ne peut se décider que dans l’enceinte de notre parlement et par une loi. Notre maire a de plus en plus tendance à confondre la commune avec l’enceinte de l’assemblée nationale.

A quelques mois des élections cantonales, la gauche cherche un nouveau souffle et à rassembler ses électeurs pour un nouveau combat perdu d’avance.

Qquand donc, auront nous une utilisation intelligente de nos impôts à Ivry, il y a pourtant tant à faire.

Bruno Castelnau

 

délibérations A1 A2 A3 du CM du 21 octobre 2010

Concernant les modifications proposés aux fonctionnaires d'Ivry

Comme nous ne sommes pas d’accord avec la politique générale de la ville en matière de gestion du personnel, la politique de recrutement, la politique de formation, et aussi la politique salariale ;

Comme vous nous le prouvez dans le point A1 où vous dites vouloir augmenter les primes annuelles de l’ensemble des personnels car vous avez du mal à recruter des cadres dans les postes à responsabilité ou requérant une technicité particulière ;

Nous ne pouvons pas cautionner cette délibération.

Comment pouvez-vous affirmer qu’une collectivité francilienne, dont la position géographique est un atout non négligeable ait des difficultés de recrutement. Etant moi-même cadre territorial, je connais nombre de collectivités sans prime, sans treizième mois qui recrutent sans problème. Est-ce que tous les fonctionnaires rejoignent la Communauté urbaine de Lille parce que son régime indemnitaire est le plus favorable de France ? Posez-vous aussi la bonne question ? Pour un fonctionnaire qui souhaite faire carrière, travailler dans une mairie communiste ou Front national présente un risque non négligeable, le risque d’être marqué à jamais au fer rouge. Il est aussi normal qu’ils demandent une meilleure rémunération.

Concernant le point A2, nous sommes en plein dans la communication politique. Voilà une délibération qui n’a pas lieu d’être, une pure question de gestion interne. Que vous soyez fiers de votre dispositif, soit, mais pourquoi faire passer ça en conseil si ce n’est pas pure démagogie politicienne en pleine période de grèves.

En outre, approuver aujourd’hui la création d’un dispositif de postes relais, c’est accepter le fait que vous n’avez rien fait ou très peu concernant le reclassement ou les changements de poste demandés par les employés de la ville ; cela veut dire que vous étiez totalement désorganisés jusqu’à maintenant, ce qui ne m’étonne pas quand on découvre au fur et à mesure de nos rencontres avec les fonctionnaires les critiques qui fusent concernant la gestion du personnel.

Monsieur Mayet, vous parlez d’un plan de formation pluriannuel. Ça fait déjà deux ans que ça devrait être mis en place.

On ne peut avoir 1797 agents recensés et 842 vacataires dont, soit dit en passant vous ne citez pas le nombre de mois d’activité, et prétendre faire une bonne gestion du personnel. Cela représente quand même 50% des effectifs permanents. Ce qui est un chiffre assez considérable, vous en conviendrez.

Pour la question de la participation à la mutuelle des agents, enfin, c’est le flou artistique. On nous demande de voter sur un principe. Vous ne dites pas si vous êtes favorables au système de référencement ou de labellisation. Vous n’attendez même pas que les décrets d’application soient publiés alors qu’ils seront sortis d’ici quelques jours ou semaines. Bref, nous sommes favorables à la participation des collectivités à la mutuelle des agents, ne serait-ce qu’au nom de l’égalité des fonctions publiques. Il n’y a pas de raison que les fonctionnaires de l’Etat bénéficient d’une participation et pas ceux de la fonction publique territoriale mais en l’état nous ne pouvons voter cette déclaration de principe.

Pour conclure, je dirais simplement qu’il s’agit là de trois déclarations de circonstance. Nous n’oublions pas que la masse salariale d’Ivry est absolument disproportionnée et qu’il en résulte un déséquilibre dangereux selon nous du budget municipal. En conséquence, ne souhaitant pas cautionner votre politique des ressources humaines, nous voterons contre la délibération proposée.

texte écrit conjointement par M. Dorian CATHENOZ et M. Bruno CASTELNAU et lu par M. CATHENOZ en présence des fonctionnaires en grève

 

conseil municipal du 21 octobre article à paraître dans IMV94

OTAGES, voilà la sensation que nous avons eu le jeudi 21 octobre en pénétrant dans la salle du conseil municipal. OTAGES, parce que le sentiment d’hostilité, la haine palpable envers ce que les manifestants présents dans la salle croient que nous représentons,  c'est-à-dire le gouvernement actuel, nous donnait cette impression d’être tombé dans une embuscade et d’être devenus les otages d’une minorité. Alors que la majorité de gauche au conseil municipal ne cesse de prôner la tolérance, le  « vivre ensemble », nous avons eu droit à une représentation flagrante, soutenue par notre député maire de cette conception du  « vivre ensemble ». La plupart des manifestants présents dans la salle n’ayant probablement pas ou rarement assisté au conseil municipal ont commencés à nous huer dès que nous intervenions alors qu’ils applaudissaient chaque intervention d’un élu de gauche tout cela avec l’accord plus que bienveillant du maire pourtant responsable de la police du conseil.

Il est tout aussi malheureux que les manifestants ne soient restés, sur la demande du maire, encore une fois, que pour écouter les délibérations présentant les mesures en faveur des fonctionnaires, et que ceux-ci aient quitté la salle lorsque les débats se sont poursuivis concernant les affaires de la commune, ils ont ainsi montrés un profond irrespect pour les affaires traitants de l’avenir de notre commune et de ses concitoyens, je le déplore à titre personnel.

Deux mille six cent quatre vingt dix huit, c’est le nombre d’employés à la mairie (y compris les 45 élus) recensés par un cabinet pour assurer l’ensemble des personnels travaillant sur Ivry. Alors que 1797 agents permanents sont officiellement recensés dans les documents dont nous avions connaissances jusqu’à maintenant. Cela fait une différence énorme qui nous amène chaque année à voter contre le budget municipal, ses modificatifs et la délibération du 21 octobre concernant les fonctionnaires de la ville. La manifestation d’une petite partie des fonctionnaires de la ville le 21 octobre au conseil municipal n’est pas représentative de l’excellent travail que fournissent la plupart des fonctionnaires qui travaillent pourtant dans des conditions difficiles sous la pression des élus et des syndicats qui leur « suggèrent » d’aller manifester lorsqu’il y a des grèves. Nous avons heureusement des témoignages d’employés de la mairie qui confortent et confirment la véracité de mes propos.

C’est voté !

Malgré une forte opposition et entre autre un tract d’opposition signé du PS Ivry, des verts et de l’association CCI, la majorité a réussi à faire passer la délibération concernant la modification du PLU permettant ainsi de signer un chèque en blanc à la majorité qui peut maintenant construire jusqu’à 37 mètres des immeubles dans le quartier LEDRU ROLLIN quel projet, pour quel coût, pourquoi une telle précipitation alors que le projet n’est pas définitif, tout ceci est plus qu’inquiétant.

Bruno Castelnau