Conflit israélo-palestinien : le refus du repli identitaire.

Lors du dernier Conseil municipal, le Groupe des élus de droite, centristes et radicaux a voté avec la majorité municipale une subvention d’aide d’urgence pour les populations de Gaza.

Ce vote ne doit être interprété qu’à sa juste valeur. Notre refus de voir des populations civiles souffrir du conflit qui oppose depuis de trop nombreuses années palestiniens et israéliens.

Cette position humaniste nous conduit à condamner avec forces tous les dérapages antisémites qui ont pu se produire en France.

Il en va de notre rôle d’élus d’une république laïque et sociale.

François Fillon, lors du dernier dîner annuel du CRIF, a appelé les Français « à être animés d'un véritable esprit de civisme » car « la crise mondiale excite l'agressivité de groupes extrémistes, rend à l'exclusion et au repli sur soi un attrait dangereux ». Nous ne pouvons que relayer ces propos dans notre ville qui a la chance d’être riche de sa mixité.

Aussi, nous appelons les communistes à dénoncer les dérapages, graves, observés, lors des manifestations de soutien aux victimes de Gaza pendant qu’il en est temps.

Par sa participation à ces manifestations, le PCF a donné du crédit aux propos islamistes et antisémites.

Il est regrettable qu’il faille attendre le refus du CRIF d’inviter  le PCF à son dîner annuel pour que Marie-Georges BUFFET réagisse, non pas en faisant son mea culpa mais par la mise à l’index du CRIF.

La responsabilité du PCF est engagée.